L'Illusion
L'Illusion (Parabole)
Il était une fois, un pur esprit. Il se promenait dans l’univers, explorait les différentes sphères. Chacune avait sa particularité. Il se nourrissait des qualités qui se dégageaient de chacune d’elles.
Il évoluait léger, il voyait les couleurs de son corps énergétique changer, se modifier au fur et à mesure de son périple.
Partout ou il allait, il se sentait en sécurité, rien ne pouvait lui arriver. Il s’enfonçait de plus en plus dans les profondeurs de l’univers, vivant des expériences grisantes.
Il entra dans des univers moins lumineux où les êtres faisaient des expériences étranges, mais il ne saisit pas le danger. Il se laissa pénétrer par ses nouvelles énergies inconnues de lui. Il ne savait pas qu’il était face à des êtres de l’ombre. Pour lui, l’ombre n’existait pas puisqu’il ne connaissait que la lumière.
Il s’aperçut qu’il n’était pas tout seul à faire ce voyage aventureux. Il se fit des amis, et petit à petit, leur mode de pensée changea. On leur fit croire qu’il pouvait être des Dieux, eux aussi, des Dieux dans la manipulation des autres.
Ne sentant toujours pas le danger, il n’a pas eu l’idée de retourner chez lui, à la Source. Il ne vit pas que son corps de lumière perdait de son intensité, de son éclat. Son corps, petit à petit, prenait de la densité.
Il savait pourtant qu’avec la pensée, il pouvait créer et décréer. Il savait que la pensée avait tout pouvoir mais il ne savait pas qu’avec la pensée il pouvait créer le pire comme le meilleur.
Avec sa pensée, et celle de ses amis, ils ont commencé à créer un monde à leur idée, sans tenir compte des lois divines. Ils allèrent de plus en plus loin dans leur création mais avec des notions nouvelles : la domination, le pouvoir.
Comme pour tout esprit qui crée, tout ce qu’il est créé peut se décréer en lâchant la pensée. Mais c’était trop grisant, la pensée ne quittait pas sa création et au contraire continuait à la faire grossir. Il trouvait toujours des nouvelles notions, nouveaux principes à mettre en place.
Le cercle d’amis s’élargit et chacun y mettait de son imagination. Ce monde qu’ils créaient, n’était pas pour le bien de tous, mais pour jouer, pour voir jusqu’où ils pouvaient aller.
Bientôt dans le cercle d’amis, chacun voulait créer sa propre chose, il n’y avait plus de cohésion, c’est à celui qui serait le plus fort, qui rajouterai sur cette création sa touche plus grande et plus folle. Et commença alors la jalousie, le pouvoir, la domination.
Bientôt, notre ami se rendit compte que rien n’était juste. Il voulut casser sa création, la faire disparaître. Il chercha à le faire par la pensée comme il avait toujours fait mais il n’y arriva pas. La déconstruction n’était pas possible car tous les autres maintenaient par la pensée cette construction.
Il se sentit piégé, et voulut partir, retourner chez lui. Mais il se rendit compte que même son corps avait changé. Il ne pouvait plus voyagé comme autrefois, son corps était devenu trop lourd, mais le pire fut de se rendre compte qu’il n’avait plus le contact avec ses proches.
Il fallait vite faire marche arrière, mais il était trop tard. Sa pensée, à lui seul, n’était pas assez forte pour contrer la pensée de tous les autres. Il s’enfonça dans un profond désespoir. Il n’eut pas l’idée d’appeler de l’aide, il se sentait trop loin de tout.
Dans son groupe d’amis, l’amour n’existait plus, c’était chacun pour soi. Ils commencèrent à se battre pour voir qui était le plus fort.
La lumière perdit de sa brillance, il faisait de plus en plus sombre sur cette sphère mais personne ne le remarquait, trop préoccupé à finir la construction et surtout à faire mieux que son voisin.
Bien sur dans l’univers, tous les Maîtres de l’univers regardaient, intrigués et perplexes cette création. Jamais dans l’univers, une création n’avait pris une telle tournure. Une création ne durait que quelques secondes, juste pour l’expérience ou le plaisir, puis disparaissait. Et voilà que cette création durait de plus en plus longtemps et devenait de plus en plus laide.
Une interrogation se fit jour : doit-on supprimer cette création ou laisser faire ? Les Maîtres de l’univers avaient le pouvoir de la déconstruire.
Ils choisirent de laisser faire et de voir jusqu’où cette expérience étrange pouvait aller.
Pendant que notre ami se morfondait dans son coin, le jeu de construction continuait. La violence gagnait du terrain. Il y a maintenant sur cette sphère des morts, chose que l’on n’avait jamais vue.
Sur cette sphère, ils étaient de plus en plus nombreux, soit parce qu’ils se reproduisaient, soit parce que des Êtres d’ailleurs avaient envie de jouer avec eux. Le jeu du pouvoir attirait les incrédules.
Cette sphère qui n’était qu’illusion, qui ne devait être qu’éphémère, perdurait. Toutes les pensées de ses habitants la maintenaient en vie. Comment éviter la catastrophe. Comment faire comprendre à tous ces gens d’arrêter de se focaliser sur cette sphère pour la faire disparaître. Ils étaient trop nombreux à s’être attachés à cette création. Ils ne voulaient pas la perdre.
C’était la première fois dans l’univers que l’on voyait une chose durer si longtemps. Les Maîtres savaient que chaque esprit de l’univers connaissait la loi de la pensée créatrice. Ils savaient donc que les êtres sur cette sphère avaient choisi leur sort. Les Maîtres regardaient tous les esprits se battre, perdre leur éclat, devenir de plus en plus sombre, mais par respect pour eux et pour leur choix, ils ne bougèrent pas.
Notre ami, dans son désespoir, commença à appeler au secours. Mais comment se faire entendre quand on est seul contre tous ? Il chercha à se faire des alliés et heureusement sur cette sphère, il y en avait plusieurs qui trouvaient la vie trop difficile, ici bas, et se rallièrent à lui.
Ils n’étaient pas assez nombreux pour déconstruire cette sphère par la pensée. Alors ils eurent l’idée, après avoir constaté la lourdeur et la noirceur de cette sphère, de faire un peu de nettoyage et de remettre un peu plus de lumière. La tâche était ardue, mais c’était leur seule chance de salut.
Ils travaillèrent pendant des éons pour remettre un peu de lumière sur cette sphère, le nettoyage allant à l’encontre du travail de construction de tous les autres.
Puis un jour enfin, notre ami a pu rétablir le contact avec les Maîtres de lumière. Il leur expliqua qu’ils n’arrivaient pas à déconstruire cette création devenue si laide et sombre et qu’ils avaient besoin d’aide.
Les Maîtres lui répondirent qu’ils voulaient bien les aider, mais qu’une déconstruction se ferait forcément avec des peurs et des douleurs pour ceux qui s’accrocheraient à la croyance de l’existence de cette sphère pourtant illusoire. Tant pis ! les amis acceptèrent les conséquences de cette déconstruction.
Ils demandèrent juste aux Maîtres de leur laisser un peu de temps pour « réveiller » le maximum de personnes pour que la fin de cette illusion ne soit pas trop brutale.
Les Maitres se postèrent autour de la sphère et envoyèrent de la lumière à nos amis qui couraient dans tous les sens pour secouer le maximum de personnes. Ils ne pensaient pas que le mal était si profond, ils ne pensaient pas que la plupart des gens pensaient que cette sphère existait et que c’était uniquement leur pensée qui la maintenait en vie.
C’était le monde à l’envers. L’illusion devenait la réalité et la réalité devenait l’illusion ! Comment faire passer le message ? C’était impossible.
Tant pis ! Il est temps d’arrêter le jeu, on verra bien quelles seront les conséquences. Il y a bien des êtres qui se rappelleront « la loi de la pensée ». Notre ami est là avec ses amis, ils sont prêts, ils attendent le coup d’envoi. On leur a expliqué que l’on enverrait simultanément sur la sphère, un feu purificateur et des vagues puissantes d’amour
Des vagues d’amour déferlent sur cette sphère et sont de plus en plus ressenties par les habitants qui s’interrogent.
Est-il possible de vivre dans la Paix et l’Amour ? Le déséquilibre n’existe-t-il que sur cette sphère ? Voilà tellement longtemps que les habitants vivent dans la soumission et la peur que des croyances fausses se sont installées au fil du temps. Où retrouver la Vérité ?
La rayonnance et l’énergie des Maîtres de lumière autour de la sphère commencent à se faire ressentir, et de plus en plus de personnes se tournent vers leur cœur, là où se trouve leur réalité, leur partie divine. Enfin, ils réalisent qu’ils se sont trompés, ils ont fait le jeu de l’ombre au lieu de celui de la lumière. Par ce jeu, ils ont créé l’égo avec la peur et le pouvoir.
La déconstruction se fait en douceur dans le cœur des êtres par l’annihilation de l’égo en restituant l’amour, sur la sphère et sur les corps densifiés de ces êtres qui sont devenus à l’image de la sphère. Mais le plus dur reste à faire pour ces êtres : se souvenir que leurs pensées créent, qu’ils doivent absolument changer leur mode de pensées par des pensées positives.
L’évolution, la transformation et la transmutation se font lentement, mais notre groupe d’amis s’étoffant chaque jour davantage, sait qu’un jour, la sphère retournera dans l’énergie de la pensée, que tous les esprits reprendront leur périple dans l’univers, mais cette fois, avec le souvenir de cette expérience douloureuse et en se promettant de ne plus s’aventurer dans les zones d’ombre trop dangereuses.
Il évoluait léger, il voyait les couleurs de son corps énergétique changer, se modifier au fur et à mesure de son périple.
Partout ou il allait, il se sentait en sécurité, rien ne pouvait lui arriver. Il s’enfonçait de plus en plus dans les profondeurs de l’univers, vivant des expériences grisantes.
Il entra dans des univers moins lumineux où les êtres faisaient des expériences étranges, mais il ne saisit pas le danger. Il se laissa pénétrer par ses nouvelles énergies inconnues de lui. Il ne savait pas qu’il était face à des êtres de l’ombre. Pour lui, l’ombre n’existait pas puisqu’il ne connaissait que la lumière.
Il s’aperçut qu’il n’était pas tout seul à faire ce voyage aventureux. Il se fit des amis, et petit à petit, leur mode de pensée changea. On leur fit croire qu’il pouvait être des Dieux, eux aussi, des Dieux dans la manipulation des autres.
Ne sentant toujours pas le danger, il n’a pas eu l’idée de retourner chez lui, à la Source. Il ne vit pas que son corps de lumière perdait de son intensité, de son éclat. Son corps, petit à petit, prenait de la densité.
Il savait pourtant qu’avec la pensée, il pouvait créer et décréer. Il savait que la pensée avait tout pouvoir mais il ne savait pas qu’avec la pensée il pouvait créer le pire comme le meilleur.
Avec sa pensée, et celle de ses amis, ils ont commencé à créer un monde à leur idée, sans tenir compte des lois divines. Ils allèrent de plus en plus loin dans leur création mais avec des notions nouvelles : la domination, le pouvoir.
Comme pour tout esprit qui crée, tout ce qu’il est créé peut se décréer en lâchant la pensée. Mais c’était trop grisant, la pensée ne quittait pas sa création et au contraire continuait à la faire grossir. Il trouvait toujours des nouvelles notions, nouveaux principes à mettre en place.
Le cercle d’amis s’élargit et chacun y mettait de son imagination. Ce monde qu’ils créaient, n’était pas pour le bien de tous, mais pour jouer, pour voir jusqu’où ils pouvaient aller.
Bientôt dans le cercle d’amis, chacun voulait créer sa propre chose, il n’y avait plus de cohésion, c’est à celui qui serait le plus fort, qui rajouterai sur cette création sa touche plus grande et plus folle. Et commença alors la jalousie, le pouvoir, la domination.
Bientôt, notre ami se rendit compte que rien n’était juste. Il voulut casser sa création, la faire disparaître. Il chercha à le faire par la pensée comme il avait toujours fait mais il n’y arriva pas. La déconstruction n’était pas possible car tous les autres maintenaient par la pensée cette construction.
Il se sentit piégé, et voulut partir, retourner chez lui. Mais il se rendit compte que même son corps avait changé. Il ne pouvait plus voyagé comme autrefois, son corps était devenu trop lourd, mais le pire fut de se rendre compte qu’il n’avait plus le contact avec ses proches.
Il fallait vite faire marche arrière, mais il était trop tard. Sa pensée, à lui seul, n’était pas assez forte pour contrer la pensée de tous les autres. Il s’enfonça dans un profond désespoir. Il n’eut pas l’idée d’appeler de l’aide, il se sentait trop loin de tout.
Dans son groupe d’amis, l’amour n’existait plus, c’était chacun pour soi. Ils commencèrent à se battre pour voir qui était le plus fort.
La lumière perdit de sa brillance, il faisait de plus en plus sombre sur cette sphère mais personne ne le remarquait, trop préoccupé à finir la construction et surtout à faire mieux que son voisin.
Bien sur dans l’univers, tous les Maîtres de l’univers regardaient, intrigués et perplexes cette création. Jamais dans l’univers, une création n’avait pris une telle tournure. Une création ne durait que quelques secondes, juste pour l’expérience ou le plaisir, puis disparaissait. Et voilà que cette création durait de plus en plus longtemps et devenait de plus en plus laide.
Une interrogation se fit jour : doit-on supprimer cette création ou laisser faire ? Les Maîtres de l’univers avaient le pouvoir de la déconstruire.
Ils choisirent de laisser faire et de voir jusqu’où cette expérience étrange pouvait aller.
Pendant que notre ami se morfondait dans son coin, le jeu de construction continuait. La violence gagnait du terrain. Il y a maintenant sur cette sphère des morts, chose que l’on n’avait jamais vue.
Sur cette sphère, ils étaient de plus en plus nombreux, soit parce qu’ils se reproduisaient, soit parce que des Êtres d’ailleurs avaient envie de jouer avec eux. Le jeu du pouvoir attirait les incrédules.
Cette sphère qui n’était qu’illusion, qui ne devait être qu’éphémère, perdurait. Toutes les pensées de ses habitants la maintenaient en vie. Comment éviter la catastrophe. Comment faire comprendre à tous ces gens d’arrêter de se focaliser sur cette sphère pour la faire disparaître. Ils étaient trop nombreux à s’être attachés à cette création. Ils ne voulaient pas la perdre.
C’était la première fois dans l’univers que l’on voyait une chose durer si longtemps. Les Maîtres savaient que chaque esprit de l’univers connaissait la loi de la pensée créatrice. Ils savaient donc que les êtres sur cette sphère avaient choisi leur sort. Les Maîtres regardaient tous les esprits se battre, perdre leur éclat, devenir de plus en plus sombre, mais par respect pour eux et pour leur choix, ils ne bougèrent pas.
Notre ami, dans son désespoir, commença à appeler au secours. Mais comment se faire entendre quand on est seul contre tous ? Il chercha à se faire des alliés et heureusement sur cette sphère, il y en avait plusieurs qui trouvaient la vie trop difficile, ici bas, et se rallièrent à lui.
Ils n’étaient pas assez nombreux pour déconstruire cette sphère par la pensée. Alors ils eurent l’idée, après avoir constaté la lourdeur et la noirceur de cette sphère, de faire un peu de nettoyage et de remettre un peu plus de lumière. La tâche était ardue, mais c’était leur seule chance de salut.
Ils travaillèrent pendant des éons pour remettre un peu de lumière sur cette sphère, le nettoyage allant à l’encontre du travail de construction de tous les autres.
Puis un jour enfin, notre ami a pu rétablir le contact avec les Maîtres de lumière. Il leur expliqua qu’ils n’arrivaient pas à déconstruire cette création devenue si laide et sombre et qu’ils avaient besoin d’aide.
Les Maîtres lui répondirent qu’ils voulaient bien les aider, mais qu’une déconstruction se ferait forcément avec des peurs et des douleurs pour ceux qui s’accrocheraient à la croyance de l’existence de cette sphère pourtant illusoire. Tant pis ! les amis acceptèrent les conséquences de cette déconstruction.
Ils demandèrent juste aux Maîtres de leur laisser un peu de temps pour « réveiller » le maximum de personnes pour que la fin de cette illusion ne soit pas trop brutale.
Les Maitres se postèrent autour de la sphère et envoyèrent de la lumière à nos amis qui couraient dans tous les sens pour secouer le maximum de personnes. Ils ne pensaient pas que le mal était si profond, ils ne pensaient pas que la plupart des gens pensaient que cette sphère existait et que c’était uniquement leur pensée qui la maintenait en vie.
C’était le monde à l’envers. L’illusion devenait la réalité et la réalité devenait l’illusion ! Comment faire passer le message ? C’était impossible.
Tant pis ! Il est temps d’arrêter le jeu, on verra bien quelles seront les conséquences. Il y a bien des êtres qui se rappelleront « la loi de la pensée ». Notre ami est là avec ses amis, ils sont prêts, ils attendent le coup d’envoi. On leur a expliqué que l’on enverrait simultanément sur la sphère, un feu purificateur et des vagues puissantes d’amour
Des vagues d’amour déferlent sur cette sphère et sont de plus en plus ressenties par les habitants qui s’interrogent.
Est-il possible de vivre dans la Paix et l’Amour ? Le déséquilibre n’existe-t-il que sur cette sphère ? Voilà tellement longtemps que les habitants vivent dans la soumission et la peur que des croyances fausses se sont installées au fil du temps. Où retrouver la Vérité ?
La rayonnance et l’énergie des Maîtres de lumière autour de la sphère commencent à se faire ressentir, et de plus en plus de personnes se tournent vers leur cœur, là où se trouve leur réalité, leur partie divine. Enfin, ils réalisent qu’ils se sont trompés, ils ont fait le jeu de l’ombre au lieu de celui de la lumière. Par ce jeu, ils ont créé l’égo avec la peur et le pouvoir.
La déconstruction se fait en douceur dans le cœur des êtres par l’annihilation de l’égo en restituant l’amour, sur la sphère et sur les corps densifiés de ces êtres qui sont devenus à l’image de la sphère. Mais le plus dur reste à faire pour ces êtres : se souvenir que leurs pensées créent, qu’ils doivent absolument changer leur mode de pensées par des pensées positives.
L’évolution, la transformation et la transmutation se font lentement, mais notre groupe d’amis s’étoffant chaque jour davantage, sait qu’un jour, la sphère retournera dans l’énergie de la pensée, que tous les esprits reprendront leur périple dans l’univers, mais cette fois, avec le souvenir de cette expérience douloureuse et en se promettant de ne plus s’aventurer dans les zones d’ombre trop dangereuses.
